Les blocages qui perturbent le bon fonctionnement de l’économie française pénalisent la croissance du pays dans son ensemble. La Banque de France estime le ralentissement à 0,2 point, soit une croissance de 0,2% au dernier trimestre, contre 0,4% attendu. C’est davantage que l’estimation de Bruno Le Maire, qui a annoncé un recul de 0,1 point de la croissance tricolore en raison du mouvement des « gilets jaunes ». Plusieurs secteurs sont en difficulté ; c’est le cas dans les transports, la restauration, la réparation automobile et l’hôtellerie, relève la Banque de France.
Si le secteur des services est le premier à accuser le coup, c’est aussi le cas de celui de l’industrie : le mouvement social affecte la production industrielle dans la plupart des secteurs, explique la Banque de France. Les stocks augmentent, les effectifs n’augmentent plus : ce sont là aussi des conséquences du mouvement des « gilets jaunes » qui embrase la France depuis quelques semaines. Il reste bien le secteur du bâtiment dont la croissance ralentit certes, mais où les carnets de commande demeurent « assez bien garnis » ; les services aux entreprises restent eux aussi bien orientés.
Le gouvernement avait déjà revu sa prévision de croissance à la baisse, à 1,7% pour cette année. Mais pour y parvenir, il aurait fallu qu’au dernier trimestre, cette croissance atteigne 0,4%, comme au troisième trimestre. Toutefois, malgré la crise et ses conséquences économiques, l’exécutif ne veut pas encore abaisser son estimation de croissance annuelle.
Si le secteur des services est le premier à accuser le coup, c’est aussi le cas de celui de l’industrie : le mouvement social affecte la production industrielle dans la plupart des secteurs, explique la Banque de France. Les stocks augmentent, les effectifs n’augmentent plus : ce sont là aussi des conséquences du mouvement des « gilets jaunes » qui embrase la France depuis quelques semaines. Il reste bien le secteur du bâtiment dont la croissance ralentit certes, mais où les carnets de commande demeurent « assez bien garnis » ; les services aux entreprises restent eux aussi bien orientés.
Le gouvernement avait déjà revu sa prévision de croissance à la baisse, à 1,7% pour cette année. Mais pour y parvenir, il aurait fallu qu’au dernier trimestre, cette croissance atteigne 0,4%, comme au troisième trimestre. Toutefois, malgré la crise et ses conséquences économiques, l’exécutif ne veut pas encore abaisser son estimation de croissance annuelle.